pont dit "pont de Sahune "

 à compléter /corriger / décider de ce qu'il est possible de mettre en ligne sur le blog de l'association

" Pont de Sahune "emplacement actuel

 

 

peint par Noëllie Brun en 2015 :

                      en passant…qui fait étrangement penser au cri de Munch 

 

inauguré à cheval en avril 1999 (extrait des mémoires de la Drôme)

 

 

 en passant...  le 1er avril 2013, avec le défilé bidon de l'Association de l'Individu, on fêtait sans le savoir les 14 ans du pont

 

Avril 2020, il a atteint sa majorité ! 21 ans ....que ça passe vite !

Avant la construction récente de ce pont, différents ponts se sont succédé au même emplacement 

 Plaquette réalisée en mai 2015 avec le concours de la Mairie de Sahune par l’association des Amis du Vieux Sahune :

Extrait mémoires de Berthe 1984

p 3-4  Un pont démoli en 1891 puis reconstruit peu après reliait l’Adret à la partie Hubac du territoire. Ce pont, étroit aujourd’hui, suivi d’une route en lacets conduit toujours au vieux village puis à Montréal, petite commune de montagne, bâtie à 600m d’altitude. C’est le terminus de la route.

1891 ? Berthe écrit en 1984 (née en 1892 ou 91 ?)

extrait plaquette réalisé en mai 2015 avec le concours de la Mairie de Sahune par l’association des Amis du Vieux Sahune : 

" La construction de ce pont fut décidée après la crue exceptionnelle du 13 Août 1868. Devenu vétuste, il a été démoli en 1998 après la construction du pont actuel.

 je sais qu'il y a des document chez les uns et les autres sur la démolition...

Dès 1825, à cet emplacement, une passerelle en bois desservait le hameau dit
« de la route » depuis le village perché de Sahune. "

(effectivement sur le plan cadastrale de 1830, il est noté à cet emplacement d’après Berthe en 1850 la route se termine )

 vue du pont inauguré en 1996: Pilier de la passerelle en bois ou pont en fer  ? 

 

                             
info Marie-Georges Lamarque :

1858
Sahune. “La commune a fait construire un pont en bois sur la rivière d'Eygues [qui] vient d'être entièrement terminé.” La somme initialement prévue a été soldée, mais il reste les travaux imprévus, La commune doit solliciter un secours auprès du Préfet: “La commune de Sahune se trouve dans une position des plus pénibles et des plus malheureuses par le manque de ses principales récoltes, soit de celle des cocons qui tout aussi bien que celles de la vigne et des fruits sont nulles depuis 4 ans au moins.[...] Les habitants sont obligés d'acheter le blé dont ils ont besoin pendant 9 mois de l'année , vu que le terrain est complanté en grande partie en vignes et en mûriers qui ne sont plus d'aucun produit.” (2-5-1858)

crue 13 août 1868


1887
“ M. le Pt expose à l'Ass. que la population de Sahune réclame avec instance depuis assez longtemps la construction d'un nouveau pont sur l'Eygues, attendu que celui qui existe est un danger permanent pour les passants et surtout pour les voitures ou chariots chargés.[...]
Le C., considérant que le pont en bois construit sur la rivière de l'Eygues et faisant communiquer le village avec la route nationale est sur le point de tomber de vétusté; […] que journellement la population des 2 communes de Sahune et de Montréal est obligée de passer dessus et la plupart du temps avec des chariots très lourdement chargés, au risque de voir ce pont s'écrouler subitement; que l'expérience démontre qu'un pont en bois est d'une trop courte durée; demande que l'adm. vicinale fasse de nouvelles études pour la construction d'un pont en fer ou en pierre.” (10-8-1883)

“Le C., considérant:
• que le pont actuel est dans un état de détérioration complète nécessitant des réparations très urgentes et complètement inutiles , attendu qu'elles ne peuvent servir à le consolider;
• qu'il a été nécessaire d'interdire le passage sur ce pont des poids supérieurs à 1000 kg par crainte d'accidents;
• que nonobstant quantité de voitures et de chariots chargés, soit de Sahune, soit de Montréal, passent matin et soir sur ce pont, au risque d'être engloutis dans la rivière;
• qu'à la suite des demandes formulées à différentes reprises par la municipalité et tendant à obtenir la prompte reconstruction du pont, l'adjudication de ces travaux aurait dû être déjà donnée;
• que la population s'impatiente de la lenteur apportée dans l'exécution de ces travaux depuis longtemps promis, et accuse de ce retard le Conseil municipal;
demande avec instance qu'il soit procédé incessamment à l'adjudication afin qu'il soit possible de commencer dans les plus brefs délais les travaux de fondation avant la saison des pluies.” (20-2-1887)

bien  avant un autre " PONT en bois" permettait de traverser la rivière près du moulin Brachet: